De bonnes raisons de compter les piétons et les cyclistes
Une planification adaptée et une politique des transports pertinente ne sont possibles qu’à condition de disposer de données de base fiables. C’est également vrai pour les déplacements à pied et à vélo. Il y a donc tout lieu de se réjouir que, en plus des comptages de trafic individuel motorisé et de voyageurs des transports collectifs, la récolte de données se généralise aussi pour les flux de piétons et de cyclistes, et concerne ainsi de plus en plus l’ensemble des modes de transport.
Les besoins et les exigences diffèrent en fonction de la taille de la localité en question et du contexte. Toutefois, que les données soient nécessaires pour un projet concret dans une petite commune ou pour un monitoring à grande échelle dans une ville plus importante, qu’elles concernent les déplacements utilitaires ou de loisir, les comptages et les données qui en résultent ont généralement l’une des deux fonctions suivantes : primo, fournir des données de base tangibles pour les études et les projets ; secundo, servir d’outil politique et de communication lors du suivi des objectifs stratégiques.
Pour la planification et la technique, les principaux objectifs sont :
- Disposer d’une base pour la planification, la construction, l’entretien et l’exploitation, par ex. lors du dimensionnement des aménagementsn
- Effectuer un suivi de l’évolution, un monitoring, par ex. en cas de report de trafic
- Contrôler les effets des améliorations, par ex. à l’aide d’une étude avant-après
Pour la politique et la communication, les principaux objectifs sont :
- Définir l’orientation politique et effectuer le suivi des objectifs, par ex. lors de l’élaboration de stratégies
- Evaluer la satisfaction des objectifs, par ex. concernant l’Initiative des villes
- Comparer les résultats des villes et des régions entre elles, par ex. afin d’identifier les potentiels non encore exploités
- Communiquer les résultats, par ex. comme argument en faveur d’un projet